Les moments marquants des 30 ans !
1995
La 1re édition du Souper du Partage est un brunch organisé par Jean Pelchat, propriétaire du marché Provigo de Magog. Cette activité-bénéfice dont Olymel est le premier partenaire se déroule en novembre au profit de la Maison de la famille et des paniers de Noël, qui se partagent 6107 $.
1997
Après deux éditions, le brunch, dont la préparation exigeait un travail colossal et dont le profit était négligeable, est remplacé par un souper-spaghetti... À la fin de cette année-là, lors d’un souper du Club des 51 tenu aux Trois-Marmites, Jean Pelchat convainc une dizaine de Magogois impliqués dans leur communauté de l’appuyer dans cette cause. À l’endos d’un napperon, ils signent tous un «engagement» de vendre au moins 100 billets à chaque année et ils constituent ainsi le premier comité de vente.
1998
À compter de la 4e édition, il est décidé que le souper-spaghetti ait toujours lieu le premier samedi de novembre, à l’exception des années où sont tenues des élections municipales, dans lequel cas il est reporté au samedi suivant.
2001
L’organisation franchit le cap des 100 000 $ amassés et des 1000 paniers distribués depuis la création de l’événement.
2003
Généralement, entre 1000 et 1500 repas sont servis à chaque année. En 2003, un total de 1723 personnes s’entassent à La Ruche pour déguster un bon repas italien… et appuyer la cause. C’est un record !
2004
Lors de sa 10e édition, quelque 2450 billets sont vendus, le plus grand total écoulé en une seule année. La popularité du souper-spaghetti permet d’atteindre le quart de million de dollars amassés depuis 1995.
2006
En procédant à la conception de 250 paniers de Noël, le Souper du Partage franchit la marque des 2000 distribués depuis sa fondation.
2008
Le fondateur Jean Pelchat quitte la présidence et est remplacé par Stéphane Bégin qui est toujours en poste 17 ans plus tard…
Un Américain qui désire conserver l’anonymat fait un don majeur de 10 000 $ US à l’organisation; cette donation annuelle s’est poursuivie jusqu’à la mort de l’homme il y a une dizaine d’années.
2009
En engrangeant un profit de 71 590 $, l’organisation dépasse le cap de 500 000 $ amassés en 15 ans d’existence.
2010
En procédant à la conception de 323 paniers de Noël, le Souper du Partage franchit la marque des 3000 distribués depuis sa fondation.
2011
Le Souper du Partage se dote d’une page Facebook pour promouvoir ses activités et augmenter sa base d’« ambassadeurs ». À ce jour, l’organisation compte près de 900 abonnés à sa page.
2013
En procédant à la distribution de 323 paniers de Noël, le Souper du Partage atteint le cap des 4000 depuis sa création en 1995.
2014
La 20e édition est soulignée en grand avec la prestation d'un invité-surprise, l'auteur-compositeur-interprète magogois Vincent Vallières, qui interprète trois succès, dont On va s'aimer encore, devant un public surpris et charmé par la présence de l'artiste.
2015
À sa 21e édition, le Souper du Partage fracasse la barre du million de dollars amassés et s’approche à deux paniers de la marque des 5000 distribués depuis la création de l’événement.
2016
La 22e édition du souper-spaghetti voit la mise en place de dispositifs de récupération visant à tendre vers un événement « zéro déchet » et la création d’un site Internet convivial pour promouvoir l’organisme et les partenaires qui le supportent.
2018
Une panne de courant met fin prématurément au spectacle de Réjean Audet, dit Le Fou du Roi. Heureusement, les 1372 convives présents avaient eu le temps de terminer leur repas au moment de la coupure d’électricité... Cette année-là marque le début d’une collaboration avec le Centre de services scolaire des Sommets pour offrir une aide alimentaire à des élèves de familles dans le besoin de la MRC de Memphrémagog lors de la rentrée scolaire. Depuis, 115 paniers sont distribués à tous les mois de septembre.
2019
La famille de l’homme d’affaires à la retraite Jean Monty fait un don de 15 000$ à l’organisation, ce qui s’avère l’un des plus élevés de son histoire... Pour souligner le 25e anniversaire du Souper du Partage, la chaîne locale NousTV produit un documentaire de 90 minutes présentant le processus de distribution des paniers de Noël qui se déroule chaque année à la mi-décembre.
2020
La première année de pandémie oblige l’annulation du souper-spaghetti… et son remplacement par la vente de boîtes-repas à emporter à la maison. L’opération est un succès colossal. Les partenaires financiers se faisant généreux, les coûts étant réduits et la population répondant en très grand nombre – 295 boîtes-repas et 287 pots de sauce vendus –, un profit record de 141 540 $ est réalisé... L’organisation se dote d’une boutique en ligne à même son site Internet pour permettre la vente des boîtes-repas et des pots de sauce. Ce microsite de paiement permet aujourd’hui de faire un don ou d’acheter des billets, entre autres.... En mai de la même année, le Souper du Partage est l’instigateur d’un Récupéra-Don, une opération de récupération de bouteilles et de canettes vides que la population avait dû conserver à la maison depuis le début du confinement. Plus de 10 000 $ sont récoltés à cette occasion.
2021
La COVID-19 étant encore présente dans notre communauté, la vente de boîtes-repas remplace à nouveau la tenue du souper-spaghetti... Tout comme l’année précédente, il n’y a pas de distribution traditionnelle de denrées alimentaires. En tout respect des consignes de la Santé publique, les bénéficiaires doivent se rendre eux-mêmes à l’épicerie pour se procurer les aliments et autres produits qui garnissent habituellement les paniers de Noël.
2022
Le souper-spaghetti revient en force à La Ruche. L’organisation atteint un autre plateau avec la participation de 98 partenaires (commanditaires) majeurs qui versent chacun un minimum de 550$ ou un équivalent en biens et services en échange d’une visibilité et des privilèges fidèles à leur contribution.
2023
En ajoutant les profits (26 185 $) d’une soirée bavaroise tenue en juin, le Souper du Partage boucle son année financière avec un bénéfice de 149 285 $, le plus haut total de son histoire, ce qui lui permet de franchir la barre des 2 000 000 $ amassés en 29 ans. Le rendement de cette année-là permet la conception de 523 paniers (de Noël et de la rentrée), un nombre record.
2024
Le Souper du Partage célèbre ses 30 ans !
Au nom des personnes et des familles qui bénéficient de paniers de la rentrée et de Noël depuis 1995, merci d’être présent aujourd’hui et de faire du souper-spaghetti un succès à chaque année.
Naissance et évolution du Souper du Partage
Le Souper du Partage est un organisme de bienfaisance de Magog qui en est à sa 30e édition en 2024.
Nous avons demandé à Jean Pelchat, l’initiateur de cette activité annuelle de financement, de nous expliquer comment est né l'organisme et de nous rappeler son évolution au fil des années.
«C’est par un concours de circonstances que le Souper du Partage a vu le jour. Et jamais je n’aurais pensé qu’il puisse prendre autant d’ampleur aujourd’hui.»
Propriétaire du Provigo Pelchat de Magog depuis trois ans, l’«épicier» s’inscrit à une formation étoffée en leadership en 1995. Oh! surprise… Le formateur annonce à la classe qu’ils doivent créer un projet «pour donner à la société». Donc, chacun devait réfléchir et soumettre un projet novateur qui ne verrait le jour que s’il recevait l’aval des confrères et consoeurs de classe.
Mettant à profit son expertise en alimentation, Jean Pelchat propose l’organisation d’un brunch à quelques semaines du temps des Fêtes dont les profits serviraient à la confection des paniers de Noël à distribuer aux plus démunis de la région de Magog-Orford. Projet accepté.
Mais une autre surprise attendait les participants au détour. Il fallait «donner» le projet à quelqu’un de son entourage… qui aurait la responsabilité de le réaliser. Il pense tout de suite à son adjointe, Liette Fauteux, qui mobilise le personnel du Provigo Pelchat autour d’un événement rassembleur.
Le Souper du Partage est donc né d’un… brunch qui a été organisé en 1995 et en 1996. «On s’est aperçu toutefois que ce n’était pas la formule idéale. Un brunch comporte plusieurs éléments qui doivent être cuits sur place, à la dernière minute, ou préparés à l’avance, puis réchauffés, ce qui compliquait la tâche dans la cuisine. Au prix de 6$ pour les adultes et de 3$ pour les enfants, la marge de profit n’était pas très grande.»
Signatures à l'endos d'un napperon
En janvier 1997, il profite du souper annuel du Club des 51, un regroupement de gens d’affaires magogois, pour lancer un défi aux autres participants : la création d’un comité d’une dizaine de personnes qui s’engageraient à vendre au moins 100 billets à chaque année pour l’activité qui devait éventuellement être transformée en souper spaghetti.
«Pour être certain que l’engagement tiendrait, j’ai alors fait signer une déclaration de participation… à l’endos d’un napperon que j’ai toujours gardé précieusement. Ces derniers n’ont pas eu le choix d’«embarquer dans le bateau» lorsque je leur ai fait signe plus tard dans l’année.»
C’est ce qui a donné le point de départ à une activité remodelée – un repas plus facile à préparer notamment – dont la mission première demeurait la même : engranger le plus d’argent possible pour combler les besoins grandissants en paniers de Noël – par exemple, 28 000 $ ont été remis grâce au succès de la 5e édition.
Pour y arriver, le comité de «ventes» est appuyé à chaque année par des employés du marché d’alimentation et de nombreux bénévoles.
De plus, Provigo et certains fournisseurs sont invités à fournir gratuitement ou à un coût modique les aliments nécessaires à la préparation du souper, en novembre, et à la confection des paniers de Noël, en décembre.
Une communauté généreuse
La générosité du géant de l’alimentation et des nombreuses entreprises participantes, que ce soit en fourniture de biens et services ou en commandite (participation financière) permet de nos jours de servir environ 1400 convives et de verser indirectement autour de 125 000 $ à la Banque alimentaire Memphrémagog, responsable de coordonner les efforts de tous les organismes du milieu qui dédient une partie de leurs avoirs aux plus démunis de notre communauté.
En 2006, Jean Pelchat vend son entreprise à la maison-mère qui le transforme en marché d’alimentation de la chaîne Loblaws. Cette bannière prend la relève de la commandite en titre jusqu'en 2012. L'année suivante, le marché d’alimentation associé a été rebaptisé Provigo Le Marché par la maison-mère et, en 2015, il est devenu la propriété de Michel Frigon, qui en était le directeur depuis plusieurs années. Depuis le début de l'année 2024, Matthieu Aubé en est le nouveau propriétaire.
Cinq ans plus tôt, en 2019, Jean Pelchat avait décidé de tirer sa révérence et de redonner l'événement à la communauté.
Rappelons que le Souper du Partage est présidé depuis 17 ans par l'homme d'affaires Stéphane Bégin, appuyé par un comité organisateur dévoué et une armée de bénévoles.
«L'oeuvre est une belle réussite, avouons-le, mais force est de constater que les besoins sont toujours grandissants. C’est pourquoi cette œuvre a encore sa raison d’être. L’appui de la communauté est plus que jamais essentielle», rappelle Stéphane Bégin.